A life so cold...

Messages : 40 Date d'inscription : 20/05/2016

C'est facile... tellement facile... C'est la seule chose qui vient à l'esprit de Jackie tandis qu'elle arrache Infortune au torse de sa nouvelle victime, notant à peine le froid glacial qui scelle immédiatement la blessure. C'est trop facile... ça n'en a aucune saveur, comme beaucoup de choses d'ailleurs... Le sang à ses pieds forme déjà une épaisse flaque de glace écarlate, n'ayant même pas eu le temps de tâcher ses Zoris, ni même le bas de son nouveau furisode. Son entraînement a marché... trop bien même et tout ce qu'elle peut faire désormais, c'est fixer son oeuvre sans sentir la moindre émotion, excepté peut être de vagues échos. Avant, tuer n'était qu'un simple travail, rien d'autre. Elle ne ressentait ni plaisir, ni douleur ou même doute. bien sur, tout comme Kirua-nii, elle n'en était bien sur pas fière au sent propre : tuer revenait juste à rentrer rapidement chez elle ensuite et terminer la journée dans les bras de sa mère, à poser des question à Miruki sur ses inventions ou encore s'entraîner avec Kirua ou Karuto. Un simple travail, rien d'autre. Mais maintenant... Plus rien n'a de saveur. Les étreintes de sa mère sont devenues presque inconfortables, Miruki n'a plus rien inventé depuis quelques temps et ses deux autres frères... ne sont plus là. Intérieurement, Jack ne peut pas s'empêcher de grimacer légèrement : qui aurait cru que son pouvoir aurait cet effet ? Depuis qu'elle l'a, elle n'a plus envie de rien, plus de désir réel ni même de volonté. Le soleil est devenu un ennemi redoutable qui lui brûle la chair en quelques instants à cause de sa nouvelle pâleur, chose qui l'a forcée à renoncer définitivement à ses tenues noires (qui en plus emmagasinaient trop vite la chaleur)... et changer complètement de mode. C'est pour cette raison qu'elle est désormais vêtue d'un Furisode blanc sans décorations, d'un hakama également blanc, le tout fermé à la taille par un obi rouge. Ses pieds sont couverts par des tabis blancs et chaussés de Zoris traditionnels. En bref, une tenue Japponaise parfaite... Et qui apparemment ne manque pas de faire peur à en juger par la terreur de sa victime avant que la lame de son Benz knife ne transperce son coeur. En même temps, ce n'est pas pour rien qu'elle a choisit ce type de tenue au lieu d'un autre. Après tout...

****Maman était si fière... enfin, une fois qu'elle s'en est remise....****

Apparemment, elle avait sous-estimé Miruki dans la mesure où Tsubone et Amane sont arrivées devant l'auberge où elle logeait moins d'une heure après le départ de Zafira. Et elle n'est pas prête d'oublier l'horreur dans les yeux de la plus jeune des deux domestiques en voyant non seulement sa nouvelle apparence, mais surtout son nouveau regard. Le souvenir de son entraînement lui revient en tête et Jack ne peut pas s'empêcher de frissonner. Rien ne l'avait préparée à ça ! Elle pensait qu'il suffirait d'affronter un froid glacial quelques heures tout en irradiant son corps de son aura jusqu'à ce que son nen prenne l'élément environnant. D'une certaine manière, elle ne se trompait pas. D'une certaine manière... Car malheureusement, elle n'avait pas pris en compte un léger... détail : l'épuisement lié à une sur-utilisation de son Ten et la douleur provoquée par le froid. Une douleur suffisamment cuisante pour lui donner l'horrible impression d'être brûlée vive par sa propre aura. Zafira a certes pu la sauver du pire, mais le choc a été si horrible qu'elle n'a pas pu faire autre chose que passer en "sans-coeur' pour y résister... transe dont elle n'est depuis toujours pas arrivée à sortir à la grande horreur de Kikyo. Même Zeno n'arrivait pas à trouver quelque chose à redire devant l'étendue de sa stupidité, au point de lui dire qu'il se serait attendu à une telle imprudence (et incompétence) de la part de Miruki, mais certainement pas d'elle. Cela fait déjà une semaine qu'elle possède son nouveau Hatsu... et désormais, la famille toute entière a du se rendre à l'évidence :

****Est ce que je suis... encore humaine ?****

Beaucoup de choses actuellement pourraient contredire ce fait, comme la température de son corps. Son aura a en effet pris l'élément voulu, mais à un prix particulièrement élevé qui, désormais, maintient son corps à une température horriblement basse. Tellement basse d'après son grand père que nombre de personnes en seraient mortes depuis longtemps. Elle est pour ainsi dire aussi froide qu'un cadavre et cela ne manque pas de la troubler. d'ailleurs, sa famille entière a été troublée au point que Silva a littéralement interdit à Miruki de la punir, jugeant qu'elle avait été assez punie comme ça. L'étreinte de sa mère d'habitude si douce est devenue étrange à supporter, comme si la température de la femme tentait de réchauffer son corps gelé, mais ne parvenait qu'à être une vague irritation. En tous cas, Jack se contente de soupirer, cachant sa précieuse dague dans sa nouvelle cachette, à savoir sa manche droite, puis se retourne pour quitter la ruelle, notant inconsciemment la couche de givre recouvrant le sol et les murs autour d'elle. Une partie d'elle ne peut pas s'empêcher de sentir une certaine... joie devant ce spectacle : après tout,
elle voulait ce pouvoir. Mais une autre partie ne peut pas s'empêcher de se demander si c'était réellement ce qu'elle voulait au final. Si le prix qu'elle paie actuellement en valait vraiment la peine. Enfin, peu importe. Un autre contrat réussi... et une nouvelle légende qui ne va pas tarder à naître si le corps est découvert rapidement. C'était le but après tout : ce furisode blanc, le obi rouge... son nouveau teint de peau et ses nouveaux pouvoirs. C'était l'idée de Miruki. Une idée que ni elle, ni ses parents n'attendaient d'ailleurs.

****Miruki-nii...****

Le jeune homme a en effet eu l'idée de l'habiller ainsi. Maintenant qu'elle ne peut plus porter sa précieuse tenue de kunoichi, son frère a décidé de la "consoler" et surtout, de lui donner un nouveau style. Mais elle ne pensait qu'il possédait une poupée portant ce genre de tenue. Et encore moins une à sa taille. Mais la déguiser en Yuki-onna pour ses futurs contrats était une idée intéressante, raison pour laquelle maman n'a même pas hésité une seconde à commander d'autres Furisodes chez un tailleur au Jappon. Même en transe assassine, Jackie se prendre à sourire légèrement, levant les yeux vers le ciel et grimaçant légèrement quand elle se rend compte qu'elle ne voit pas les étoiles. Maintenant qu'elle est sortie de la ruelle, elle se retrouve en effet dans une grande rue beaucoup trop éclairée et même si elle a l'habitude (et que la lumière non solaire ne la gêne absolument pas), elle ne peut que sentir un vague écho d'agacement. Pour le coup, le manoir lui manque... vraiment. Mais elle ne peut pas y retourner tout de suite : apparemment, l'un des amis de Kirua est en ville et si elle peut le trouver, peut être... elle a besoin de son frère. Vite. Il est la seule personne qui puisse l'aider maintenant. La seule personne qui pourrait l'aider à sortir de cette transe ! Mais où chercher ? Elle ne sait même pas comment s'appelle l'homme en fait. Quelque chose comme Kura... Un souffle d'air faisant voler les longues manches et le bas de son furisode la ramène à la réalité : avant tout, il faudrait qu'elle trouve un endroit où dormir... Car même si elle est désormais plus nocturne... Son corps a quand même besoin de repos : il est bientôt cinq heures après tout... Et elle n'a pas l'habitude de veiller aussi tard.

****C'est pas les hôtels qui manquent dans cette ville... Je pourrais peut être essayer de retrouver Lin-nee ? Non, c'est pas une bonne idée... Bon sang, je fais quoi maintenant ? Stupide contrat !****

Non pas qu'elle ait de regret pour avoir tué ce monstre, vu les crimes qu'il avait commis... Mais pour le coup, traîner la nuit en plein coeur de York Shin n'est pas vraiment quelque chose qu'elle aime faire, Zoldik ou pas... vue la nervosité de la mafia. mais elle n'a pas besoin d'y penser d'avantage : un bruit venant de la ruelle qu'elle vient de quitter retentit et elle se retourne lentement, prête à toutes les éventualités...

L
a

N
e
k
o

Copyright Galimybé

Une Yuki-onna et une neko

Je n'avais à présent plus d'emploi depuis le grand boom de mon frère avec le Riddler... Je n'avais aussi que peu de nouvelle de mon meilleur ami et de ma patronne... Je passais mes journées à mon appartement en train de faire les cent pas nerveusement car mon frère jumeau s'absentait les après midi... Le soir même, je fut surprise par un message de lui qui me disait qu'il était avec sa petite amie au restaurant. Je me demande comment il fait pour être aussi détendu depuis se qu'il s'est passé récemment...

Quoi qu'il en soit, j'avais besoin de prendre l'air pour me détendre... Même si il est pollué, après tout, c'est York Shin. Il était à huit heure quand j'ai franchis ma porte d'entrée, que je me suis empresser de fermer à double tour. Je n'avais pas forcement envie de croiser mes voisins en prenant l'ascenseur, enfin, si j'en ai encore... En me regardant dans la glace et en même temps de resserrer mon yukata, je me rendais compte que j'avais un peu grossit depuis, des joues surtout... Il serait temps de reprendre une activité physique. Il faut dire, que je déprime pas mal depuis que je ne retrouve pas senpai... Je commence légèrement a perdre espoir par rapport à ça. L'élévateur descendit au rez-de-chaussée, et je remarquais déjà une gamine d'au moins douze ans trainé dans les rues de York Shin... Mon réflexe était d’aller vers elle.

Yunaleska: Tu es inconsciente de te balader dans les rues a cet heure là? Il y a des gangs qui trainnent dans les rues c'est vraiment très dangereux!

Je ne sais pas pourquoi mon âme de mère poule était ressortit de nulle part mais si elle n'a nulle part ou allez, elle va crécher chez moi au moins cette nuit.

Messages : 40 Date d'inscription : 20/05/2016

Un contact... chaud, trop chaud. Même au travers de sa manche de kimono blanc. Ce contact paraît brûlant, tentant de réchauffer son corps glacial. Que quelqu'un parvienne à passer son aura de givre et à la toucher directement a quelque chose de complètement choquant. Puis une voix féminine qui crie à ses oreilles. Transperçant la transe assassine, cette voix semble vibrer et la chaleur se propage à tout son bras droit, essayant toujours de chasser l'aura glaciale qui en émane. Finalement, elle penche la tête en arrière, dardant ses yeux morts dans ceux de l'inconnue. Froid froid froid... trop froid ! Son aura commence déjà à givrer lentement le goudron à ses pieds, mais elle ne semble absolument pas gêner l'inconnue. Une inconnue assez petite, quoi que tout de même plus grande qu'elle. De longs cheveux châtains encadrant un beau visage aux yeux verts. yeux verts dans lesquels elle peut voir de l'inquiétude et une sorte de... protection ? Mais il y a autre chose. rien qu'à la manière dont elle se tient, Jackie peut reconnaître ce qu'elle a à face à elle. Une consoeur... tout comme Lindoriê. Rien que le fait qu'elle arrive à soutenir le froid polaire qui l'entoure sans broncher indique clairement que non seulement c'est une assassin particulièrement douée (et très probablement active au nen), mais qu'en plus, elle fait partie des assassins "spéciaux", littéralement nés pour ça. Mais il y a autre chose : sa transe est toujours là, mais le contact semble la rendre légèrement moins dévorante. Un trait que même sa mère n'est pas arrivée à produire. Ce que 'inconnue vient de lui dire transperce l'apathie qu'elle ressent et sans même s'en rendre compte, Jackie parvient à se détendre légèrement, laissant son aura refluer, bien que le sol autour d'elle soit désormais complètement blanc. Exactement comme celui de la ruelle qu'elle vient de quitter. Il fait toujours si froid...

"Je sais... Mais fallait bien que je finisse mon travail..."

L'un des traits les plus effrayants de la transe assassine n'est autre que l'incapacité qu'elle a à contrôler ce qu'elle est. Si on lui ordonne de tuer, elle le fera et ne s'en cachera absolument pas. Hors, ce que la jeune femme lui a dit titille sa transe, la poussant à dire pourquoi elle est dans la rue. Pourquoi avoir peur des idiots qui rôdent dans la rue alors qu'elle peut facilement les tuer si besoin ? Elle ne ressent rien. Rien du tout, ni peur, ni regret ni colère ni quoi que ce soit. Juste une étrange sorte d'ennui. tout e elle se rebelle pourtant. Elle sait qu'elle ne doit pas être comme ça ! Que ce n'est pas elle ! Mais elle sait aussi qu'elle ne peut rien faire de plus. Seul Kirua-nii peut stopper cette transe... Et bien qu'elle ne sente rien, ses instincts hurlent : il faut qu'elle rejoigne son frère. Il faut qu'elle le voit. C'est la seule personne qui peut l'aider ! Et pourtant... Il y a autre chose... Pourquoi cette femme lui paraît étrangement familière d'un coup ? Alors qu'elle continue à l'observer, Jack ne peut pas s'empêcher de sentir cette familiarité, mais ça ne change pas grand chose : même sa mère n'a pas réussie à la réveiller. Mais... sa tête continue à pencher vers l'arrière, ses yeux continuant à fixer l'inconnue. Finalement, elle finit par juste se retourner, se retrouvant face à face avec elle. L'étrange familiarité ne cesse d'augmenter, sans pour autant lui dire pourquoi la jeune femme est si familière. Si bien qu'elle penche innocemment la tête sur la droite d'un air curieux. Il y a quelque chose de bizarre... la présence est si... elle n'arrive pas à comprendre. Si bien qu'elle murmure doucement, sentant à nouveau ce froid revenir :

"On s'est... Déjà rencontrées quelque part ? J'ai l'impression... de vous connaitre..."

Trop froid... juste beaucoup trop. Mais elle sent aussi le soleil qui commence lentement à se lever. Bien qu'elle ne sente pas encore la chaleur qu'il va amener. Mais elle sait que dans deux heures... ses pouvoirs vont commencer à devenir désagréables à cause de la chaleur... Une partie d'elle commence à envisager sérieusement de s'enfuir et de rejoindre rapidement un hôtel pour se cacher, mais... cette curiosité est toujours là. La présence de la jeune femme continue à augmenter et d'un coup, Jackie a l'impression de la reconnaître. Mais pourquoi ? Pourquoi est ce que cette inconnue, en plus si petite a la même aura que...

"Otou-sama... Pourquoi vous avez la même présence que lui ?"

Messages : 19 Date d'inscription : 20/07/2018

La journée avait été longue. Depuis que j’étais devenu hunter, je travaillais comme mercenaire pour des gens peu recommandables. Ils me payaient gravement, cependant, aucun instinct pécunier ne me motivait… Non, ce que je voulais c’étaient des informations, rejoindre ces cercles malfamés afin de me faire un carnet d’adresse. Une liste de noms qui je l’espérais me permettrait de retrouver la Brigade pour l’éliminer et surtout pour récupérer tous les yeux volés à mon clan.
Actuellement, je devais travailler comme garde du corps pour un important membre de la mafia de la ville. Mais ce soir, j’étais libre… Enfin, à moins que l’on m’appelle en urgence évidemment.

Alors que je me promenais dans les rues de York-Shin, je sentis un nen dévastateur. Non pas à cause de sa puissance, mais à cause de la froide volonté de mort qui s’en dégageait. Pendant un instant je fus pétrifié. Mon instinct de survis me criait de partir en courant, mais je luttais contre ce dernier. Je me concentrais et me remémorais quand j’avais déjà pu sentir une aura comme celle-ci. Les seules fois je m’étais retrouvé confronter à une aura à la fois aussi vide et aussi néfaste, c’était face à Hisoka ou Irumu.
Pas de pensé, pas d’émotion, juste la promesse de la mort…

Alors que je m’apprêtais à m’éloigner, je réalisai qu’il y avait un autre nen présent. Un nen que je connaissais sans pour autant réussir à identifier… Jusqu’à ce que le souvenir de fleure de montagne me revienne… La Neko !
La jeune femme qui avait accepté de m’aider à l’époque était là et probablement sur le point de se faire étriper par l’autre utilisateur de nen.
Je me précipitais alors vers les deux sources de nen, le cliquetis de mes chaînes résonnant de la nuit fraiche…
De fraiche la nuit devint rapidement froide à mesure que je m’approchais, je réprimais la boule grandissant de mon ventre jusqu’à arriver dans la rue.

Je pouvais enfin voir la source de ce nen et je fus surpris de tomber sur une petite fille. À voir sa chevelure blanche, les traits de son visage et surtout ce regard vide et assassin, je ne pus que penser à mon ami Kirua… On aurait le jeune Zoldik quand il faisait une de ses crises… Les images de la dernière épreuve de l’examen Hunter me revinrent en tête avec un léger frisson dans le dos.
Je m’écriais à alors en direction de la Neko:

-Yunaleska, faites attention ! J’ai déjà vu ça chez un ami, elle n’est pas dans son état normal !

Cette enfant est vraiment étrange, elle dégage une aura inquiétante... Mais que j'ai tristement l'habitude de cotoyer. Elle avait la peau froide, plus froide que la normale. Et en levant un peu plus les yeux pour observer ce qu'il se passe dans la ruelle, je me rendit compte qu'il y avait deux corps! Je me demande d'où elle sort... Elle murmura en penchant légèrement la tête sur le coté.

- On s'est... Déjà rencontrées quelque part ? J'ai l'impression... de vous connaitre...

En trifouillant un peu ma mémoire, je n'avais pas vraiment le souvenir d'avoir rencontrer une enfant pareil... Elle m'aurais surement marquée...

- Otou-sama... Pourquoi vous avez la même présence que lui ?

- La même présence que lui...? Je ne vois pas de qui tu parle... Quoi que tu ressemble étrangement a une enfant de mon crétin de père qui nous a abandonner... Dans tout les cas je dois le retrouver pour lui dire ce que je pense...

Mes paroles laissaient carrément sous entendre que j'allais lui faire regretter ce qu'il avait fait! Mais bon trève de bavar... Une aura arriva vers nous, ainsi qu'une odeur de thé... Au moment où j'allais me retourner pour sortir de la ruelle avec la petite, senpai etait derriere nous...

- Yunaleska, faites attention ! J’ai déjà vu ça chez un ami, elle n’est pas dans son état normal !

- Tout va bien... Elle a l'air de s'être un peu calmer. J'ai... L'habitude de ce genre d'attitudes.

Avec le coeur serrer, je me demandais a quoi il pensait... Si il rencontrait Muineda... Nous prendrais t'il pour des monstres...? Je me pinçais la lèvre inferieur avec les dents, retenant mes larmes à l'idée qu'il ne veuille plus entendre parler de moi a cause de Muineda...

- Elle n'est pas hostile envers moi... Elle est... Plutot polie!

Je sourit un peu a la plus jeune suite a cela, elle est mignonne malgres son meurtre mais je pense qu'elle n'a pas vraiment eu le choix. Vu leurs têtes, ces types ont l'air pas claire.

- Allons chez moi...

Je commence a me diriger vers l'entrée principal, tout en faisant etrangement confiance en cet enfant que je venais de rencontrer...

Messages : 40 Date d'inscription : 20/05/2016

Apparemment, la jeune femme n'a pas du tout une bonne relation avec son père... Et bien qu'elle puisse ressentir une étrange pointe "d'acidité" dans son estomac quand elle en parle aussi mal, Jackie ne bronche pas plus que ça, même si elle sait qu'elle devrait se sentir en colère. Elle peut le sentir : d'une manière ou d'une autre, cette inconnue est liée à elle. Pas par le sang, ni par les pouvoirs, mais... elle est beaucoup trop familière pour que cette impression ne vienne de nulle part. En fait, plus elle sent cette impression, plus elle a l'étrange impression que quelque chose en elle, quoi, elle l'ignore, tente de percer sa transe. Et pour le coup... Une partie d'elle envisage sincèrement de tenter de se rapprocher de cette femme. Kirua est difficile à trouver... elle le sait parfaitement : si son grand frère veut rester invisible, il n'a aucun mal à le faire ! Il est aussi doué qu'elle... voire plus pour disparaître. Elle a beau adorer la traque, dans son état, actuel, elle n'est pas vraiment en état de l'apprécier... cette idée en tête, elle grimace légèrement et crispe légèrement sa main droite, parvenant de justesse à réprimer le réflexe de bondir sur la jeune femme. Cette... Chaleur...

"T-tellement f-froid..."

Une plainte involontaire qui franchit ses lèvres. Le froid est violent, certes et son aura commence à nouveau à filtrer légèrement. Le froid est sa nature maintenant. Une partie d'elle, son élément et elle y sera probablement liée pour toute sa vie. Elle se demande même pour le coup si elle pourra grandir ou pas. Après tout... le froid conserve. Elle est le froid et le froid est elle. Alors pourquoi elle a tellement envie de bondir sur la jeune femme pour essayer de baigner dans la chaleur qui émane d'elle ? Le corps de sa mère, habituellement si doux quand elle la prenait dans ses bras est désormais devenu inconfortablement chaud et même cette étreinte qu'elle aime plus que tout n'arrive pas à percer sa transe. Mais là... Elle n'a cependant pas le temps d'y penser d'avantage : une voix masculine résonne brusquement dans l'air nocturne et même dans son état actuel, Jackie ne parvient pas à éviter un brutal sursaut. Un kunai sort de sa manche gauche, hors du champ de vision des deux personnes,, mais elle parvient de justesse à éviter de le lancer dans la direction du cri. Tuer sans provocation... tuer pour un contrat est une chose. Mais tuer juste parce qu'on a été surpris ? Ou juste pour le fun ? Même dans son état, il y a quelque chose de si horriblement contre-nature à cette idée qu'elle ne parvient pas à réprimer une violente pointe de dégoût. Les Zoldick sont une famille d'assassins. Des tueurs professionnels et même si pour beaucoup de gens, tuer pour l'argent est quelque chose d'immonde, eux voient ça différemment. Au moins, Jackie a comme sujet de consolation de n'avoir tué que des criminels durant sa carrière... même si elle sent toujours l'étrange douleur dans sa poitrine en se rappelant de la première fois.

****La première fois est toujours la plus... intense d'après Mruki-nii... Euh, c'était mon imagination ou est ce que Kaa-chan avait l'air prête à l'étriper sur place quand il m'a dit ça ? Ça expliquerait pourquoi il s'est mis à parler aussi vite et à préciser qu'il parlait de meurtre... Mais bon... de quoi est ce qu'il aurait pu parler d'autre ?****

Une question elle n'aura surement jamais de réponse... une rapide pensé vite oubliée alors qu'elle tourne lentement la tête pour fixer le nouvel arrivant. Un rapide mouvement du poignet renvoie le kunai dans sa cachette et elle fixe le jeune homme devant elle. Blond, assez jeune... peut être un peu plus jeune que Miruki. Avec des cheveux blonds mi-longs et des yeux bleus, ce qui saute le plus aux yeux n'est autre que l'apparence presque androgyne de l'inconnu. Avec son teint rose et une taille à peine supérieure à celle de la jeune femme près d'elle, Jackie peut facilement noter une autre chose cependant : l'éclat d'inquiétude dans son regard alors qu'il fixe la dite jeune femme. Oh ? Intéressant... Cependant, le nen de Jackie résonne à quelque chose émanant de la femme elle peut sentir une vague... crainte ? Sa transe noie cependant la sensation tout de suite après et elle se contente de fermer les yeux un bref moment... Avant de se rappeler de ce que l'inconnu a dit plus tôt : "Il a... déjà vu quelqu'un comme elle ?" Un ami ? La réponse que lui donne la jeune femme se perd alors que Jackie fixe le blond, reniflant ensuite l'air. Elle ne sent pas l'odeur qu'elle cherche, mais... Quelles sont les chances ? Elle ne connait pas grand monde qui peuvent se mettre dans ce genre de transes. Irumi y est presque constamment sujet et ne les quittent qu'au manoir (et n'a en plus, à sa connaissance qu'un ami). La deuxième personne à faire ça est le seul ami de son frère : Hisoka... Et en dehors de son grand frère, elle ne pense pas que quiconque puisse réellement devenir ami avec ce malade. Et encore moins sortir indemne après l'avoir rencontré dans cet état. Il ne reste donc qu'une seule solution...

"Kirua... K-Kirua-nii..."

Elle fixe désormais le jeune homme, parvenant sans savoir comment à se retenir de bondir dans sa direction. Blond... yeux bleus... elle le reconnaît finalement en se basant sur la description offerte par Zebro. Kurapika... l'un des amis de Kirua, venus le chercher au manoir. Et là, sa transe se met subitement à crépiter, son aura revenant pour cristalliser le sol sous ses pieds. Kurapika... un ami de son grand frère ! Peut être qu'il sait où le trouver ? Peut être même qu'il sait comment le contacter ? Kirua-nii n'a plus son émetteur depuis sa fuite avec Aruka-nee, mais...

"Où... Où est mon f-frère ? Je... s'il vous plait... f-faut... f-faut que je le v-vois. J'ai... j'ai s-si froid... Kirua-nii est le s-seul qui... qui p-peut me sortir de ce f-froid."

Peu lui importe désormais que le sol soit totalement congelé à ses pieds et que l'air se refroidisse autour d'elle au point d'atteindre le niveau du sommet où elle s''est entraîné. Elle sent vaguement ses cheveux flotter autour de sa tête dérangés par son Ten glacé et elle est presque sure qu'elle commence à luire au point de ressembler à s'y méprendre à l'un des esprits auxquels elle emprunte sa tenue. Tout en elle est désormais tourné vers une seule chose : trouver Kirua ! Elle a besoin de lui. Plus que jamais !

Messages : 19 Date d'inscription : 20/07/2018

Alors que je mets en garde, la femme chat me répond sereinement qu’elle a la situation en main et que la petite n’est pas spécialement hostile, mais est surtout polie. Je reste sur me garde alors que je m’approche calmement, le léger tintement de mes chaînes se faisant entendre dans la nuit qui devenait de plus en plus froide à mesure que je m’approchais.

La jeune fille semble réagir à ma présence et pas forcément pour le mieux. Son aura semble être perturbée alors quelle réfléchit. Pendant ce temps, Yunaleska propose que nous allions tous chez elle, mais je ne réponds rien. Je ne sais pas si elle se rend bien compte du danger que cette enfant peut représenter actuellement… Même si, quand j’y pense le fait qu’elle ne m’ait pas attaqué quand je suis arrivé est un bon signe.

Un murmure s’échappe des lèvres de la Yuki-onna… Kirua. Plus de doute à présent c’est bel et bien une Zoldick. Elle me fixe de son regard vide, elle me scrute et pourtant je n’arrive pas à savoir si elle me voit vraiment… Le froid s’intensifie et le sol gel au contacte de ses pieds. Le spectacle serait magnifique si sont aura n’était pas aussi menaçante…
Elle me demande enfin où est son frère, qu’il est le seul à pouvoir l’aider.
D’une voix clame, je lui réponds :

Kirua ? Oui, c’est lui, c’est un de mes amis… Toi aussi tu es une Zoldik n’est-ce pas ? Tu es une de ses sœurs ? Je ne sais pas exactement où il est en ce moment. Mais si tu te calmes, on pourra en discuter et voir comment le contacter.
Je me tourne vers la neko. Tu as proposé qu’on aille chez toi, c’est une bonne idée… ça sera mieux pour discuter…

Je reste aussi calme que possible avec une voix amicale, mais ferme à la fois. Je reste sur mes gardes, j’ai vu ce que pouvaient faire les zoldik… Mais si elle est la soeur de Kirua alors je me dois de l'aider. Pendant un instant, je repense à Gon est à comment il arrive toujours à donner de l'espoir aux autre... Sur cette pensée, je fais un pas en avant, lentement, doucement, puis un autre. Le froid me brûle les joues, je m’accroupis à sa hauteur et je regarde la petite fille avec un encouragent :

Ne t’inquiète pas, tout va s'arranger!

Suite à ma proposition, je regardais ce que les deux personnes face à moi allaient me répondre... Kurapika alla près de la petite qui murmurais qu'elle avait besoin de son frère... Et il se trouve que Kurapika senpai connait son frère qui se nomme "Kirua Zoldik"...

- Zoldik...?

Je sais que ce n'est pas vraiment le moment de m’énerver, mais je n'ai pas pu m’empêcher de serrer les poings... Ce fils de chien a donc d'autres enfants que nous... Et qu'il n'a surement pas abandonner... Ou bien c'est peut être une cousine a lui, je ne sais pas encore... La seule chose que je me suis contenter de faire, c'est d'expirer avec un léger tremblement dans mon souffle. Il vaux mieux faire croire que j'ai froid, que je suis en train de m’énerver.. Quoi qu'il en soit, je me rendit compte que je me suis blessée a la main. En redressant la tête vers senpai et la petite, ce dernier était accroupis devant elle:

- Ne t’inquiète pas, tout va s'arranger!

Je ne pus m’empêcher de plaquer mes oreilles en arrière et plisser les yeux en les regardant. Je ne sais pas vraiment ce qu'il me prenait, c'est surement parce qu'il n’était pas là durant les moments difficiles... Je ne vais tout de même pas jalouser une gamine... Le rire cristallin malveillant de Muineda se fit entendre dans ma tête, que j'ai secouée instantanément, comme un tic nerveux.

- Bon, allons y!

Je fus sèche mais je devança tout le monde pour monter chez moi... Je les attendais histoire de ne pas les semer, mais je garde tout de même une distance. Même dans l'ascenseur d'ailleurs... Une fois au troisième, j’ouvris ma porte qui n’était pas fermé a clés. En même temps, l'immeuble est quasi désert... Puis les invita a s'asseoir un peu moins sèchement que tout a l'heure. Je suis ensuite allez préparer quelques rafraichissement puis des boissons chaudes pour senpai et moi, j'en profite pour me passer de l'eau froide sur le visage en retrouvant mes esprits. Je me fis aussi un bandage pour ma main qui saignais un peu plus que tout a l'heure avant de retourner voir tout le monde...

Messages : 40 Date d'inscription : 20/05/2016

Quelle étrange sensation... Jackie peut facilement sentir cette étrange chaleur qui semble essayer de prendre racine dans son coeur de glace. Kirua... un ami. Elle savait bien sur que Kurapika et son frère étaient étrangement proches, quoi que beaucoup moins que Gon Freecs. Le fait que le blond reconnaisse immédiatement son frère et en parle comme d'un ami sans hésitation montre que cette amitié est bel et bien réelle. Mais cette chaleur... même alors que son coeur est si horriblement froid est étrange. Pas désagréable, ni malvenue, , juste... étrange. Cela dit, elle reconnaît facilement le regard de la jeune femme à côté d'elle lorsque Kurapika se rapproche, de même que l'odeur de sang qui flotte désormais, provenant de la main gauche de l'inconnue. Elle-même s'est suffisamment fait mal de la même manière pour savoir que la jeune femme s'est ouvert la paume en contractant trop les poings. Jalousie ou colère ? Elle ne sait pas et dans son état, elle s'en moque légèrement. Se... Calmer ? Jackie est calme. trop calme d'ailleurs et elle le sait. Mais elle sait aussi à quoi Kurapika fait allusion, si bien qu'elle se contente de fermer les yeux, essayant à nouveau de "revenir"... en vain. Une rapide conversation entre Kurapika et la neko la sort plus ou moins de sa tentative, avant qu'elle ne rouvre les yeux...et se rende compte que le blond est désormais juste devant elle, accroupit pour se mettre à sa hauteur. En temps normal, elle aurait au moins un léger mouvement de recul, mais pour le coup, elle ne bronche pas, se contentant de pencher légèrement la tête.

****C'est... étrange. Je peux presque sentir le froid en lui, mais en même temps... il est si... différent.****

Il y a ce froid qui danse dans ses yeux marrons. Un froid glacial, mais il y aussi autre chose qu'elle n'arrive pas à reconnaître. Ses sens d'assassin ne lui montrent rien de mauvais. Si bien que quand il lui dit que tout va s'arranger, une partie d'elle, emprisonnée dans cette gangue de glace a extrêmement envie de le croire. Suivre la jeune femme est ensuite rapide... Et Jack ne peut pas s'empêcher de ressentir une vague pointe de... elle n'arrive pas à reconnaître l'émotion. Mais elle sent en tous cas l'étrange sens de l'ironie en se rendant compte que la jeune femme habite à moins de trois mètres de l'endroit où elle a laissé le cadavre du criminel. Elle préfère détourner la tête à cette vue. Non pas qu'elle ait honte : après tout, ce misérable avait plus que largement mérité son sort. Non, son problème, c'est qu'elle sait que compte tenu de ses pouvoirs, les deux "grands" vont vite comprendre que c'est elle... Mais bon, heureusement, le cadavre est partiellement caché derrière une benne ce qui semble suffire à le cacher. Une benne à ordures... Si elle avait ses émotions, elle se doute qu'elle ferait un commentaire digne de son frère sur le fait que c'est une dernière demeure parfaite pour une ordure pareille. Mais finalement, elle ne dit rien...ne sent rien et se contente de suivre la jeune femme à l'intérieur... Avant de se rendre compte que les joues de Kurapika sont toujours rouges, indiquant que son pouvoir de glace est toujours actif. Même en transe, elle ne peut pas s'empêcher de grimacer : pour elle dont le corps est toujours horriblement froid, elle n'arrive à se rendre compte de l'activation de son aura que quand elle se concentre dessus. Si bien qu'elle ferme à nouveau les yeux, inspirant profondément avant de murmurer froidement un mot. Juste un un.

"....Zetsu..."

Même si elle est habituée, la brusque sensation de vide l'envahissant lui arrache une grimace. Presque immédiatement, la température semble monter graduellement, chose qu'elle arrive à sentir compte tenu de la sensation de léger mal être que ça lui provoque. Au fil des secondes, les joues de Kurapika pâlissent lentement et elle ne peut que soupirer. Même sans coeur, elle ne peut que sentir la pointe de tristesse qui l'envahit. Ses pouvoirs sont... Tellement difficiles. Alors que la neko disparaît pendant quelques minutes, la laissant seule avec le blond, elle reste plantée au même endroit un moment, continuant à observer ses joues qui reprennent leur apparence habituelle.Peut être qu'elle devrait...

"Désolée... M-mon corps est s-si froid que... j'ai du mal à me r-rendre compte quand mes pouvoirs sont libres."

Après tout... quand on a déjà un corps plus froid que la neige, il est difficile de sentir le froid alentours... Cette idée en tête, elle s'éloigne légèrement du jeune homme pour aller rejoindre un fauteuil sur lequel elle s'assied, notant vaguement que ses pieds touchent à peine le sol. La Neko revient ensuite, apparemment plus calme. Et Jack est de nouveau frappée par cette familiarité. Plus elle y réfléchit, plus la jeune femme lui rappelle quelque chose. Plus elle est sure que sa présence est la même que celle de son père adoptif. Mais...

****....Oh...****

Son coeur est toujours glacial. Mais elle commence à comprendre. Neko... chat. Kuroneko. Est ce qu'il serait possible... ? Elle sait pourquoi elle a été adoptée, même si elle sait que sa famille l'aime réellement. Après tout... Ses parents ne sont pas toujours discrets avec le passé de la famille et les domestiques, encore moins. Même si elle est quasiment sure que le domestique qui a laissé échappé près d'elle ce petit... détail a subit la version spéciale du licenciement de sa famille. Après tout, elle ne l'a plus revu depuis. Mais elle sait pourquoi elle a été adoptée, pourquoi sa mère était si heureuse de la prendre avec elle. Et si cette femme est bien celle à qui elle pense, ça voudrait dire...

****Quelles sont les chances ? Franchement; d'abord, je tombe sur une consoeur directement au coin de la rue où je viens de tuer quelqu'un. Cette consoeur habite à trois mètres de l'endroit où je viens de tuer et en plus, ce serait... ce serait celle à qui je dois littéralement la vie ?! Oh, sans compter que je croise la personne que je cherchais presque en même temps. La probabilité statistique ? Les Zoldik la mangent au déjeuner !****

Son père n'est pas du genre à aller voir des femmes de tous les côtés. D'abord, même si lui et maman ont leurs problèmes, ils n'en restent pas moins suffisamment amoureux pour avoir eu BEAUCOUP d'enfants. Mais surtout, avoir des enfants à l'extérieur de la famille n'est PAS une bonne idée. Jackie n'est pas idiote ou naïve : on apprend vite d'où viennent les bébés quand on a un frère comme Miruki. Oh, certes, il n'a jamais fait ou dit des choses perverses en sa présence, mais ce baka devrait vraiment cacher ses...livres un peu mieux ! Elle se rappelle d'ailleurs du rougissement aigu de son frère quand elle lui a dit ça et la manière presque hystérique avec laquelle il l'a littéralement virée de sa chambre ensuite. Si elle avait encore son coeur, elle serait probablement morte de rire à ce souvenir. Mais pour le coup... Avoir des enfants hors de la famille est un risque d'avoir des rivaux ou des tentatives d'ennemis d'avoir un moyen de pression. A ce qu'elle en sait, son père ne l'a fait qu'une fois, une seule. Et cette fois là...

"Yu..."

A peine sa phrase commencée qu'elle la stoppe immédiatement : au moins, elle sait pourquoi la jeune femme semble haïr son père : Silva lui-même a reconnu une fois qu'en dehors du rapport du clan Kuroneko sur les jumeaux, il n'avait jamais eu la moindre nouvelle d'eux ensuite. D'ailleurs, il n'a jamais tenté d'en avoir. Elle se doute que la jeune femme risque de pas vraiment apprécier qu'elle lui en parle... Si bien qu'elle préfère ne rien dire à ce sujet, en tous cas, pour l'instant. Tournant la tête vers Kurapika, elle tente à nouveau de surpasser sa transe, mais ne parvient qu'à grimacer en sentant à nouveau ce mal être l'envahir à cause de la chaleur, si bien qu'elle se contente de demander doucement :

"V-vous... V-vous avez un moyen de contacter m-mon frère ? Je... il... J'ai v-vraiment b-besoin d'aide et... il est le seul à... à pouvoir..."

Ce n'est pas la première fois qu'elle est enfermée dans une telle transe. Et à chaque fois, Kirua a été là. A chaque fois, il a été celui qui a réussi à l'aider à revenir. Si même leur mère n'en a pas été capable, elle est sure que cette fois encore, son grand frère peut l'aider. Après tout... il est le seul...

Messages : 19 Date d'inscription : 20/07/2018

Alors que je suis en train de parler avec la jeune fille de glace, je sens que Yunaleska se crispe, je ne sais pas exactement pourquoi mais je sens une forme de colère dans son nen. Étant donné ce qu’elle murmure, je comprends que c’est une affaire de famille.Je tâche de ne pas lui en tenir rigueur, la situation est déjà bien assez tenue comme ça sans en ajouter.

Nous nous dirigeons chez la neko, près d’une benne non loin de là, je crois voir une chaussure dépasser très légèrement, celle d’une personne allongée sur le sol, les quelques marques de verglas l’entourant ne laisse que peut de place à l’imagination. Je garde mon calme autant que possible, après tout cela ne fait que confirmer la dangerosité de l’enfant.
Avec son air vide, je ne saurais dire ce qui se passe dans la tête de la petite, je tâche donc de garder un air réconfortant en espérant que cela aide.

Une fois arrivé à l’intérieur, la jeune demoiselle se met en Zetsu, la température remonte légèrement et je recommencé à sentir mes joues, ce qui est étonnamment agréable. Puis elle s’excuse, expliquant qu’elle a du mal à contrôler son nen. Avec le même sourire chaleureux, je lui réponds :

-Ne t’inquiète, c’est toujours compliqué au début, avec le temps tu apprendras à le contrôler.

Quand Yuna revient avec de quoi boire, je ne peux que remarquer le bandage à sa main, je fais vite le lien avec sa crispation. Alors que je prends une tasse de thé pour me réchauffer, je la regarde avec un sourire doux et compatissant :

-Merci… Pour la boisson et pour nous avoir invité. J’espère ne pas vous déranger Princesse.

J’ai un petit air amusé sur le dernier mot, non pas une moquerie, mais plus une blague entre nous, espérant détendre un peu l’atmosphère glaciale.

La petite me demande si je peux contacter Kuria, je sors mon téléphone et vais de suite dans mes contactes pour chercher Kirua, une fois fait, je lui tends le téléphone.

-Voilà, je pense que tu voudras lui parler toi-même… C’est un téléphone pour hunter, normalement il devrait supporter le froid. Je fais une pause alors qu’elle prend l’appareil, puis lui dit doucement. T’inquiètes pas, ça va s’arranger.

Je posa ensuite le plateau sur la table tout en m'asseyant sur le, très grand, canapé que Lilith m'avait "offert... Rien qu'a y repenser, j'en avais des frisson... Elle était encore vivante, et Eris me l'a confirmer... Il y a au moins une bonne nouvelle dans tout ça, Shogun est encore vivant aussi... M'enfin... Je me détendit un peu puis senpai pris la parole.

- Merci… Pour la boisson et pour nous avoir invité. J’espère ne pas vous déranger... Princesse.

Ce simple surnom me fit devenir aussi rouge qu'un pivoine. Cela me fit toutefois sourire un peu, cela faisait longtemps d'ailleurs... Depuis le parc, je suis un peu plus... Sensible... J'ai l'impression d'avoir peur de tout, et qu'un rien peu me détruire... Mais bon, je me sentais plutôt détendue avec ces deux personnes... La petite semblait un peu familière, mais c'est peut être juste une impression. Elle me sortit toutefois de mes penser...

- Yu...

Je redressais ma tête vers elle mais, la jeune fille semblait ne pas vouloir finir sa phrase. La curiosité me démangeais ardemment, toutefois, étant donnée l'état de l'enfant, il vaut mieux que je ravale cet esprit curieux... Kurapika lui donna ensuite son téléphone pour qu'elle puisse téléphoner a son frère, tout en la rassurant encore. C'est la meilleure chose a faire, ne sachant que faire a ce moment la, je servais dans les trois tasses une boisson chaude, puis, dans trois grand verre une boisson froide. Je pris un thé aussi... De nouveau dans mes pensées, je plaquais mes doigts contre la tasse limite brulante et regardais le liquide qui ondulais à chaque mouvement que je fis...

Messages : 40 Date d'inscription : 20/05/2016

D'après Kurapika, le nen est toujours difficile à contrôler au début... chose à laquelle Jackie ne peut qu'acquiescer timidement. Elle a beau avoir accès au nen depuis presque trois mois maintenant , son aura est devenue beaucoup plus capricieuse depuis qu'elle a activé son Hatsu. Les gens qui disaient que la glace était un élément calme et facile à contrôler savaient vraiment pas de quoi ils parlaient : la glace veut dévorer... exactement comme l'élément auquel elle est opposée. La finalité est certes différente, plus basée sur la préservation que la totale destruction, mais au final, les deux éléments, ainsi que l'eau veulent dévorer. Dévorer et surtout dominer. Même maintenant, alors qu'elle retient son aura, elle peut sentir le désir de la libérer. Une lourde tentation qu'elle a du mal à contrôler. Ironiquement, sa transe lui permet de se concentrer plus facilement sur son Zetsu et par conséquent, résister à la tentation, mais cela n'empêche pas le fait que le froid glacial qu'elle sent au coeur est insupportable. Yunaleska revient, des boissons à la main, mais Jack ne peut pas s'empêcher de grimacer très légèrement en voyant la main bandée de la jeune femme. C'est... familier. Combien de fois est ce qu'elle s'est lacérée la main avec ses ongles depuis que la situation avec sa famille est partie en vrille ? Elle a depuis longtemps perdu le compte. Mais elle ne préfère rien dire... pour le moment. La voix de Kurapika retentit, ce dernier remerciant la Neko pour les boissons, mais c'est surtout le surnom qu'il lui donne... et le rougissement qui apparaît en réponse sur le visage de la jeune femme qui attire le plus son attention.

****Oh ? Où est ce que j'ai vu quelque chose comme ça déjà ? Je sais pas pourquoi, mais... ça me rappelle quelque chose...****

La voix du blond la ramène à nouveau à la réalité et elle ramène immédiatement les yeux vers lui. Apparemment, il ne sait pas où se trouve son frère, mais il lui tend immédiatement quelque chose : un téléphone... Ce qui était autrefois sa première idée. Elle ne peut que s'en rappeler tristement : elle a bel et bien tenté de contacter Killua ainsi, mais il n'a pas répondu et elle est presque sure de savoir pourquoi. Ils ne se sont plus vus depuis un bon moment, mais surtout, leurs téléphones sont connectés entre eux d'une manière que Miruki n'a pas jugé utile de lui expliquer. Par conséquent, ils n'ont pas de numéro... en tous cas, pas de numéros visibles, ce qui veut dire qu'en dehors de décrocher, Killua n'a aucun moyen de savoir qui l'appelle et vu sa colère envers la famille, elle se doute que lui laisser un message ne servirait à rien. Mais peut être... effectivement, si elle appelle depuis le téléphone d'un de ses amis, il décrochera plus facilement ?

"Voilà, je pense que tu voudras lui parler toi-même… C’est un téléphone pour hunter, normalement il devrait supporter le froid."

Un téléphone pour hunter ? Elle se rappelle que Zafira-nee en avait un aussi. Alors que le jeune homme lui tend son téléphone, elle le saisit timidement en le remerciant de la tête, essayant de calmer les battements de son coeur. Même dans son état... elle peut le sentir : elle redoute cette discussion. Parmi ses pires craintes, décevoir Killua ou pire, le mettre en colère contre elle se place extrêmement haut sur la liste. mais il faut qu'elle lui parle... et pas seulement pour elle. Non, il faut qu'elle lui dise tout. Elle a eu le temps de réfléchir depuis sa conversation avec Lindoriê et de faire un choix. KIllua a besoin de savoir. Il a le droit de savoir pour Gotoh-sensei. Mais surtout, il faut à tous prix qu'il sache pour Illumi et le danger que court leur soeur. Alors que Kurapika la regarde et lui dit gentiment que tout va s'arranger, tout en elle veut le croire... mais en même temps... Elle sait que ce qu'elle a à dire et faire risque de mettre son grand frère en colère.

"N-non... Pas avec ce que j'ai fait... et encore moins avec ce que notre g-grand frère a fait. Je... d'ailleurs, je d-dois vous prévenir : si v-vous voyez Illumi... F-fuyez. Ne le l-laissez p-pas vous voir."

Elle ne sait pas si Illumi pourrait aller aussi loin juste pour forcer Killua à revenir au domaine, mais... Elle veut protéger ce dernier et Alluka à n'importe quel prix, n'importe quelle condition. Alors prévenir ses amis qu'ils sont peut être en danger si leur grand frère finit de s'écarter de la voie dans sa quête de pouvoir est une précaution nécessaire. Il FAUT que le groupe sache !

"Il veut quelque chose que K-Killua-nii protège. Je sais pas jusqu'où il serait près à aller. Donc, v-vous et les autrs... s-soyez p-prudents, s'il v-vous plait. N-nii-chan serait... ça l-lui ferait mal s'il vous arrivait quelque chose.""

Après un moment d'hésitation, elle appuie enfin sur la touche d'appel, la tonalité commençant à retentir. Plus qu'à espérer que son grand frère répondra... Espoir vite déçu lorsque le téléphone tombe sur répondeur. Son coeur se refroidit dans sa poitrine et elle baisse la tête, soupirant légèrement. Evidemment... pourquoi est ce qu'elle n'est pas surprise ? Cette idée en tête, elle coupe l'appel : pas besoin de laisser un message... Elle est quasiment sure que cette andouille ne rappellera pas s'il entend sa voix. Après tout... Vue sa haine de sa famille...

"B-baka... J'espère j-juste qu'il est p-prudent..."

Elle rend le téléphone à Kirua tout en murmurant ces mots, puis baisse la tête. Peut être que sa transe n'est pas si mauvaise finalement : ça lui évite de se ronger les ongles de stress.

"Irumi a q-quitté le manoir y'a d-deux jours, sans d-dire où il allait... Dans son état..."

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